Marrakech a officiellement ouvert lundi soir la saison de son événement « Capitale de la Jeunesse du Monde Islamique 2025 », au Théâtre Meydane. Plus de 200 jeunes venus de 48 pays membres de l’OCI ont répondu à l’invitation, qui s’étalera jusqu’au 5 décembre, autour d’un programme riche en débats, rencontres et compétitions.
La cérémonie d’inauguration a réuni plusieurs responsables internationaux, dont le ministre Mohamed Mehdi Bensaïd, le directeur général de l’ICESCO, et le sous-secrétaire général à la science et à la technologie de l’OCI. Tous ont souligné l’importance du rôle des jeunes comme moteurs de paix, d’innovation et de coopération dans les pays islamiques.
Selon le ministre Bensaïd, ce rendez-vous s’appuie sur la vision royale de renforcer la participation citoyenne des jeunes dans les affaires publiques. L’objectif : leur donner une place centrale dans les politiques dédiées au développement, à la stabilité et à l’innovation.
Organisé en collaboration avec le Forum de la Jeunesse de l’OCI, l’événement sert de plateforme d’échange et d’expression interculturelle. Les participants pourront partager leurs expériences, débattre de défis majeurs – notamment post‑Covid – et proposer des pistes d’action collective. Plusieurs intervenants ont rappelé que ces rencontres participent d’un esprit de solidarité islamique et d’un dialogue constructif.
Moins symbolique, et plus concret, cette initiative offre également un espace de réflexion sur les enjeux contemporains auxquels sont confrontées les sociétés islamiques : numérisation, intelligence artificielle, relance post-pandémie, éducation, sport, culture et innovation. Parmi les temps forts figure un forum international dès mardi, centré sur « Jeunesse du monde islamique : Défis post‑Covid », illustrant la volonté d’associer jeunes et gestion des crises futures.
L’ensemble des ministres participants, ainsi que des représentants du monde universitaire, diplomatique et culturel, y verront l’opportunité de renforcer les liens entre les générations, entre les pays, et de nourrir une vision partagée pour l’avenir des sociétés musulmanes.