À la veille de l’ouverture de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, le modèle marocain de partenariat public-privé a été mis en avant à New York, lors du sommet international « P3 Summit for Change », qui a réuni ce dimanche dirigeants économiques et responsables politiques autour de la promotion de nouvelles dynamiques de coopération.
Organisée dans un contexte mondial marqué par la recherche d’alternatives de croissance durable, la rencontre a rassemblé plusieurs figures de premier plan, dont les chefs d’État du Togo et de la Sierra Leone, le président de la Confédération africaine de football Patrice Motsepe, ainsi que le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi.
L’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Amrani, a pris la parole pour présenter les fondements du modèle marocain, saluant une approche qui repose à la fois sur la crédibilité institutionnelle, la clarté stratégique et une volonté constante de favoriser une croissance inclusive. Il a rappelé que le secteur privé n’est pas perçu comme un simple partenaire mais comme un acteur à part entière de la dynamique de développement impulsée par le Royaume.
Le diplomate a souligné l’importance des réformes structurelles engagées sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI, qui ont permis d’instaurer un environnement favorable à l’investissement et à l’innovation. Il a mis en avant les dispositifs conçus pour renforcer l’attractivité du pays, qu’il s’agisse de mesures fiscales incitatives, d’une intégration dans des écosystèmes industriels performants ou de garanties solides en matière de protection des capitaux étrangers.
Le Maroc, a-t-il affirmé, s’impose aujourd’hui comme une plateforme stratégique à l’échelle régionale, capable de servir de point d’ancrage vers le continent africain, tout en profitant de sa proximité avec l’Europe et de son ouverture sur l’espace atlantique.
Dans un environnement international incertain, le Royaume se distingue par sa stabilité, mais aussi par sa capacité à tisser des partenariats de long terme, porteurs de création de valeur partagée. Le modèle marocain, a conclu Youssef Amrani, démontre qu’il est possible de conjuguer vision politique, efficacité institutionnelle et initiative entrepreneuriale au service d’une prospérité collective.
