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Le Maroc défend à Paris un modèle numérique égalitaire et ouvert aux femmes

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Le Maroc a fait le choix d’un développement numérique inclusif, plaçant les femmes au centre de sa stratégie d’innovation et de transformation digitale. C’est ce qu’a affirmé, mardi à Paris, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, Amal El Fallah Seghrouchni, lors des 16e Rencontres économiques de l’Institut du Monde arabe consacrées au thème « Femmes, Business et Innovation ».

Sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI, le Royaume s’attache à lever les obstacles financiers et technologiques qui freinent la participation des femmes dans les domaines de la recherche, de l’industrie, des start-up ou encore de l’administration, a souligné la ministre. Elle a rappelé que la stratégie nationale s’appuie sur l’éducation numérique, le mentorat et la création de réseaux pour encourager l’entrepreneuriat féminin et combler les écarts d’accès au financement et aux infrastructures digitales.

Amal El Fallah Seghrouchni a mis en avant le développement de parcours de formation destinés aux jeunes femmes dans le cadre de la mobilité euro-arabe, en insistant sur la nécessité de renforcer leur employabilité à travers la promotion des centres d’intelligence artificielle et des programmes dédiés aux PME et PMI.

Elle a cité plusieurs initiatives concrètes, notamment le mémorandum d’entente conclu avec Mistral AI pour accélérer la recherche en intelligence artificielle et soutenir une souveraineté numérique fondée sur des standards ouverts. Elle a également évoqué le programme We-Elevate, mené en partenariat avec l’Organisation de la Coopération digitale, qui favorise la montée en compétences des jeunes femmes dans les domaines du numérique, de l’entrepreneuriat et du e-commerce.

La ministre a enfin mentionné le lancement du Hub Morocco « Digital for Sustainable Development », réalisé avec le PNUD et plusieurs acteurs du secteur, avant d’appeler à une coopération renforcée entre les pays arabes et européens. Selon elle, la mise en commun des savoirs, des investissements et des expériences peut créer des écosystèmes durables où les femmes deviennent un moteur d’innovation et de croissance.

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