À partir du 1ᵉʳ octobre 2025, la Chine introduira un nouveau dispositif migratoire destiné aux jeunes talents scientifiques et technologiques internationaux. Baptisé « visa K », il se distingue des régimes existants par la suppression de l’obligation d’obtenir une offre d’emploi préalable et par une plus grande souplesse en matière d’entrée, de durée de séjour et d’activités autorisées.
Le décret établissant ce visa a été signé en août par le Premier ministre Li Qiang. Il s’adresse aux diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques, titulaires au minimum d’une licence, qu’ils soient issus d’universités chinoises ou étrangères. Chercheurs et enseignants actifs dans ces disciplines sont également concernés.
Les bénéficiaires pourront enseigner, mener des recherches, participer à des projets culturels ou encore développer des initiatives entrepreneuriales et commerciales. Pékin prévoit de publier prochainement les critères détaillés ainsi que la liste des documents requis, via ses ambassades et consulats, avant d’accompagner le lancement par une campagne d’information.
Avec ce dispositif, la Chine cherche à renforcer son attractivité auprès de la jeunesse scientifique mondiale. Le pays compte aujourd’hui environ un million d’étrangers, soit moins de 1 % de sa population, et entend accroître cette proportion dans le cadre de sa stratégie nationale baptisée « pays fort par les talents ». Cette ouverture illustre la volonté de Pékin de s’imposer comme un acteur majeur de la compétition mondiale pour l’innovation.