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Vers une révolution aquacole au Maroc, selon la Banque mondiale

Vers une révolution aquacole au Maroc, selon la Banque mondiale
Vers une révolution aquacole au Maroc, selon la Banque mondiale

Le Maroc s’affirme comme un acteur majeur de l’économie bleue en Afrique du Nord, avec l’ambition de devenir un leader régional de l’aquaculture. C’est ce que souligne la Banque mondiale dans un article publié sur son site, consacré aux avancées du Royaume dans ce secteur stratégique. Intitulée L’avenir bleu du Maroc, cette analyse met en lumière une dynamique portée par des investissements ciblés, une vision claire et une volonté affirmée de conjuguer croissance économique, durabilité environnementale et création d’emplois.

Actuellement, la production aquacole nationale s’élève à 3.600 tonnes, soit une fraction du potentiel estimé. Le Maroc s’est fixé pour objectif d’atteindre les 300.000 tonnes d’ici dix ans, tout en générant quelque 30.000 emplois directs. Cette montée en puissance s’appuie sur un cadre réglementaire modernisé, l’identification de zones propices à l’aquaculture et l’ouverture vers les marchés internationaux.

Le pays compte déjà 322 exploitations agréées et vise une capacité annuelle de production dépassant les 124.000 tonnes. Cette stratégie englobe des filières variées, des algues aux crevettes, et capitalise sur un littoral étendu, une biodiversité marine riche et une demande mondiale croissante pour des produits durables issus de la mer.

La Banque mondiale, à travers ses différentes branches, accompagne activement ce virage. Elle soutient notamment un programme de 350 millions de dollars pour renforcer la résilience de l’économie bleue face au changement climatique, complété par un financement de 5 millions de dollars du fonds fiduciaire PROBLUE. Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur de division pour le Maghreb, souligne l’engagement du groupe à appuyer la simplification des procédures, la sécurisation des investissements et la mobilisation de financements privés via la Société financière internationale.

Cette trajectoire s’inscrit dans une vision nationale de long terme, où l’aquaculture devient un levier de diversification économique, d’innovation et de développement durable.

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