Une nouvelle filière universitaire voit le jour derrière les murs de la prison locale de Salé. L’Université Ibn Tofail et la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) lancent une licence d’excellence en “cinéma et humanités de l’inclusion” destinée aux détenus titulaires d’un DEUG ou équivalent au titre de l’année universitaire 2025-2026.
Fruit d’une collaboration entre la DGAPR, le ministère de l’Enseignement supérieur et l’université de Kénitra, cette formation vise à renforcer les compétences des personnes incarcérées dans le domaine des arts visuels et de la création cinématographique. Elle combine enseignements théoriques et pratiques, avec des modules dédiés à la réalisation, au scénario, à la photographie et aux techniques de l’image, le tout dispensé en présentiel dans un espace aménagé à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire.
Cette licence s’inscrit dans une logique d’inclusion et de réinsertion, en offrant un cadre académique structurant à un public spécifique. Elle se veut également porteuse d’une dynamique pédagogique innovante, avec l’ambition de faire émerger, à terme, un cycle de master dans la même spécialité.
Les candidats intéressés peuvent soumettre leur dossier du 14 au 30 novembre via une plateforme dédiée. La sélection sera assurée par une commission pédagogique rattachée à la Faculté des Langues, des Lettres et des Arts, selon les mêmes critères que ceux appliqués dans les autres filières universitaires à l’échelle nationale.



