Le président américain Donald Trump a annoncé à Washington sa volonté de mettre un terme à l’immigration en provenance de l’ensemble des pays du tiers‑monde. Cette déclaration intervient au lendemain d’une attaque armée visant deux membres de la Garde nationale dans la capitale fédérale, dont l’un a succombé à ses blessures.
Dans un message diffusé à l’occasion de la fête de Thanksgiving sur son réseau Truth Social, il a affirmé vouloir imposer une suspension totale et permanente des flux migratoires issus de ces pays. Il a également fait part de son intention de revenir sur plusieurs millions de décisions d’admission accordées sous l’administration de son prédécesseur Joe Biden.
Le président américain a évoqué une série de mesures visant les étrangers vivant aux États‑Unis. Il a notamment annoncé une politique d’expulsions élargie, la suppression de certaines aides fédérales destinées aux non‑citoyens et la dénaturalisation de personnes qu’il estime contraires à la sécurité nationale ou à l’ordre public. L’objectif affiché est une réduction massive des populations en situation irrégulière jugées problématiques.
Ces déclarations font suite à l’attaque perpétrée mercredi à Washington par un suspect de nationalité afghane. Dans la foulée de cet acte, l’administration américaine avait déjà ordonné un réexamen approfondi des permis de résidence permanente délivrés à des ressortissants de dix‑neuf pays considérés comme sensibles, dont l’Afghanistan, Haïti, l’Iran et le Venezuela.



