Le Maroc continue de s’imposer comme une force influente sur la scène mondiale. D’après la dernière édition du Global Soft Power Index du cabinet britannique Brand Finance, le Royaume se classe à nouveau parmi les 50 nations les plus influentes, réaffirmant ainsi son leadership au Maghreb et sa position de choix en Afrique.
L’édition 2024 de ce classement, qui évalue les 193 États membres de l’ONU, met en lumière les progrès réalisés par le Maroc dans divers domaines essentiels. Notamment, l’indice « science et éducation » a enregistré une progression impressionnante de 11 places, soulignant les efforts soutenus du pays en matière de recherche et d’innovation. Par ailleurs, l’indicateur « personnes et valeurs » — qui évalue des aspects tels que la générosité, la tolérance et l’inclusivité — s’est amélioré de 6 places.
D’autres catégories stratégiques contribuent à ce succès. Le Maroc a gravi 2 échelons dans les indices « médias et communication » ainsi que « gouvernance », illustrant la montée en puissance de sa diplomatie et de sa stratégie d’image à l’international.
Sur le plan mondial, les États-Unis dominent toujours le classement, suivis de la Chine et du Royaume-Uni, tandis que le Japon et l’Allemagne complètent le Top 5. Ce classement repose sur une analyse approfondie du soft power des nations, évalué à partir d’indicateurs variés tels que les affaires et le commerce, les relations internationales, le patrimoine culturel, les médias, l’éducation et les valeurs sociétales.
S’appuyant sur des sondages réalisés auprès de plus de 170 000 personnes dans plus de 100 pays et sur des analyses d’experts, Brand Finance définit le soft power comme la capacité d’un État à influencer la scène internationale par l’attraction et la persuasion, plutôt que par la contrainte.
Ce classement met en exergue le rôle stratégique du Maroc en Afrique, où il continue d’affirmer son influence grâce à une diplomatie proactive, une politique d’ouverture et un positionnement économique attractif. Sa progression dans des domaines tels que l’éducation et la communication témoigne d’une dynamique de modernisation et d’un rayonnement international renforcé.