À l’occasion du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Amine Tehraoui, s’est rendu jeudi dans les provinces du Sud pour inaugurer plusieurs infrastructures sanitaires. Accompagné notamment du wali de Laâyoune-Sakia El Hamra, Abdeslam Bekrat, et du gouverneur de Tarfaya, Mohamed Hamim, il a lancé les services de l’hôpital provincial de Tarfaya, inauguré un nouveau centre de santé urbain à Laâyoune, et visité le centre rural de Tah, récemment rénové.
Ces ouvertures s’inscrivent dans la réforme engagée sous les Hautes Orientations de S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en faveur de la généralisation de la couverture sanitaire universelle. Elles traduisent l’effort de renforcement des structures de santé dans les régions du Sud, avec un souci constant de proximité et d’équité territoriale.
Implanté sur un terrain de 8 hectares, l’hôpital provincial de Tarfaya dispose d’une surface construite de 7 300 m². Il a mobilisé un budget de 60 millions de dirhams. Doté de 70 lits, il entend désengorger les centres hospitaliers des provinces voisines. L’établissement est doté d’une équipe de 102 professionnels de santé, dont 13 médecins, 60 infirmiers et assistants médicaux, ainsi que 29 agents administratifs et techniciens. Il dessert une population estimée à plus de 16 000 habitants.
À Laâyoune, le centre de santé urbain « Attaawoun », de premier niveau, a été ouvert pour répondre aux besoins de près de 20 400 résidents. Il propose une prise en charge globale, allant des urgences aux consultations générales, en passant par la santé maternelle, infantile et scolaire, le suivi des maladies chroniques et les actions de prévention. L’équipement est moderne, intégrant notamment un système d’information basé sur le dossier médical électronique.
Le ministre a également visité le centre de santé rural de Tah, dans la province de Tarfaya, rénové et équipé récemment. Il dessert une population de 894 habitants et fonctionne désormais avec quatre infirmiers, du matériel biomédical de dernière génération et un système d’information numérique. L’opération a nécessité un investissement de 2,6 millions de dirhams.
Ces projets traduisent la volonté de rapprocher les soins des citoyens tout en consolidant les fondations d’un système de santé plus résilient, en phase avec les ambitions nationales de développement humain et de justice sociale.
