Le Royal Palm Marrakech entre dans une nouvelle phase de développement, avec un investissement revu à la hausse. New Mauritius Hotels Ltd (NMH), maison mère de la marque Beachcomber, annonce que le budget global alloué à la deuxième tranche du projet atteint désormais plus de 600 millions de dirhams, contre 285 millions initialement prévus dans la convention signée en 2006.
Cette évolution s’appuie sur une structuration inédite, articulée autour d’un OPCI, Apexia Beachcomber Properties. Ce véhicule immobilier regroupe Ynexis Group (ex-Yamed Group), qui détient 51 % du capital, Beachcomber Hotel S.A. (40 %) et Domaine Palm Marrakech (9 %), filiale de Semaris Ltd. L’approche adoptée distingue clairement les trois volets du projet : la propriété foncière portée par Apexia, l’exploitation hôtelière assurée par Beachcomber, et le développement résidentiel sous la responsabilité exclusive de DPM/Semaris.
La gestion de l’établissement sera confiée à Fairmont Hotels and Resorts, partenaire historique du groupe NMH, garantissant la continuité des standards de qualité internationale.
La partie résidentielle, indépendante sur les plans opérationnel et financier, prépare le lancement d’une nouvelle tranche de 85 villas de luxe. La première phase, qui comptait 150 unités, a déjà été entièrement commercialisée, traduisant une forte demande pour ce type de produit au Maroc.
Ce modèle de gouvernance partagée séduit par sa capacité à limiter les risques et à attirer des investisseurs institutionnels en quête de transparence et de stabilité. Il permet également de renforcer les synergies entre les acteurs marocains et internationaux du secteur hôtelier.
Coté sur le SEMSI à la Bourse de Maurice, NMH inscrit cette initiative dans une logique de durabilité et d’excellence opérationnelle. L’implication d’acteurs locaux comme Ynexis confirme aussi l’intérêt croissant pour les joint-ventures structurées, perçues comme un levier de création de valeur et de développement territorial.
Avec cette nouvelle étape, le Royal Palm Marrakech s’impose comme un modèle pour les futures implantations hôtelières de haut standing dans le pays, et un marqueur de plus dans le positionnement du Maroc sur le marché du luxe en Afrique.