Neila Tazi a été élue vice-présidente du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI pour le mandat 2025-2027. C’est la première fois qu’une élue marocaine accède à ce poste, une avancée qui consacre la présence du Royaume au sein des instances dirigeantes de cette organisation internationale.
Membre du groupe CGEM à la Chambre des Conseillers et présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger, Neila Tazi s’est imposée au fil des années comme une voix reconnue de la diplomatie parlementaire marocaine. Elle avait déjà marqué une étape importante en 2016 en créant le chapitre marocain du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI, avant d’intégrer en 2021 son conseil d’administration en tant que représentante de la région MENA. Sa désignation à la vice-présidence vient couronner un parcours salué à l’international.
Créé en 2000, ce Réseau réunit près de deux mille parlementaires issus de plus de cent quarante pays. Il a pour mission de rapprocher les élus des grandes institutions financières afin de promouvoir la transparence, la responsabilité et le dialogue démocratique autour des politiques de développement.
Le conseil d’administration, basé à Paris, comptera douze membres pour le nouveau mandat. Neuf d’entre eux sont élus et trois cooptés, chacun représentant une zone géographique. Parmi eux figurent des parlementaires du Royaume-Uni, du Luxembourg, du Sénégal, du Mexique, du Kenya, de l’Angola, de l’Espagne et du Pakistan. L’équipe prendra ses fonctions le 13 octobre, à l’occasion des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington.
Cette nomination intervient dans un contexte où la Banque mondiale renforce sa coopération avec le Maroc, notamment à travers l’ouverture prochaine de son siège régional à Rabat. Ce projet illustre la confiance accordée au Royaume, reconnu pour sa stabilité et son rôle moteur dans la coopération économique régionale. L’institution entend y renforcer son appui dans des domaines clés tels que l’éducation, les infrastructures, la transition énergétique et le développement durable.