Le 19 septembre 2025, l’Unesco a remis à son siège à Paris le Prix international UNESCO‑Al Fozan à cinq jeunes chercheurs venus des cinq grandes régions du monde, dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation Abdullah Al‑Fozan. Ce prix récompense des travaux essentiels en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques, et souligne le rôle de la recherche comme catalyseur de progrès et de coopération globale.

Parmi les lauréats, la physicienne nucléaire marocaine Mounia Laassiri se distingue. Chercheuse au Laboratoire national de Brookhaven et associée à l’Université de Johannesburg, elle est saluée pour ses travaux en hautes énergies mais également pour son engagement en faveur de la formation scientifique en Afrique et dans la région arabe. Sa présence dans le palmarès donne une dimension particulière à l’événement pour le Maroc, où elle incarne une excellence de portée internationale.

Les récompenses couvrent aussi d’autres domaines et régions : océanographie, biostatistique, préservation de la biodiversité. Les lauréats 2025 incluent des personnalités telles que Katya Echazarreta (Mexique / USA), Kétévi Assamagan (Togo), Hani Choudhry (Arabie saoudite), Xuanmei Fan (Chine). Leurs travaux témoignent d’une génération déjà active, porteuse de solutions aux défis mondiaux.

Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a rappelé que ces jeunes scientifiques “ne représentent pas seulement l’avenir : ils font déjà la différence”. De son côté, la Fondation Al‑Fozan insiste sur l’importance d’investir dans la jeunesse scientifique, condition indispensable pour un développement durable et équitable.

Outre la distinction des chercheurs, un nouveau partenariat de 6 millions de dollars entre l’Université Mohammed VI Polytechnique, l’Unesco et la Fondation OCP a été annoncé pour la période 2025‑2027. Accord qui devrait renforcer la recherche, l’innovation et la formation scientifique dans la région.