Tanger figure désormais parmi les Villes créatives de l’UNESCO dans le domaine de la littérature. L’annonce officielle a été faite le 30 octobre par l’organisation onusienne, et confirmée lundi par la commune.
Cette reconnaissance salue un ancrage culturel ancien et une tradition littéraire singulière. Tanger, ville de confluences et de brassages, s’est imposée au fil des décennies comme un espace d’expression, de mémoire et de création. Pour les autorités locales, il s’agit aussi d’une consécration d’un travail collectif porté par les institutions de la ville.
Piloté par le cabinet du président de la commune, le projet de candidature s’est appuyé sur un recensement des ressources littéraires et culturelles tangéroises. Il a mobilisé plusieurs acteurs locaux autour de la valorisation du patrimoine immatériel et d’un engagement pour la création contemporaine.
Mounir Laymouri, président de la commune, a salué une étape stratégique qui dépasse le simple classement. Il a affirmé l’ambition de hisser Tanger au rang des capitales littéraires mondiales, en misant sur une politique culturelle structurée et ouverte.
L’intégration dans ce réseau mondial, qui réunit plus de 400 villes, dont seulement 53 dans le secteur de la littérature, ouvre de nouvelles perspectives à la ville du Détroit. Elle bénéficie désormais d’un cadre propice aux échanges internationaux, aux partenariats culturels et à la diffusion de ses auteurs.
La commune s’engage à mettre en œuvre un plan d’action complet, articulé autour de l’édition, de la lecture publique, de la traduction, des résidences d’écriture et du soutien aux initiatives locales. Une dynamique participative est annoncée, avec l’ouverture d’une concertation entre les différents acteurs culturels pour co-construire un programme à la hauteur de cette nouvelle visibilité.


                                    
