L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) a marqué de son empreinte la dernière réunion annuelle de l’Alliance U7+, tenue à Ottawa les 22 et 23 avril. Représentée par Khalid Baddou, l’institution marocaine a pris une part active à la rédaction d’un communiqué conjoint sur la gouvernance responsable de l’intelligence artificielle, destiné aux dirigeants du G7.
Cette rencontre de haut niveau a réuni plus de 50 universités du monde entier autour d’un enjeu crucial : comment encadrer l’IA de manière éthique, inclusive et durable. Le texte final, co-construit par le groupe de travail U7+ — coprésidé par la professeure Lamiae Azizi (UM6P) et la professeure Valérie Amiraux (Université de Montréal) — propose des recommandations fortes autour de quatre piliers : montée en compétences, inclusion technologique, politiques publiques adaptées et lutte contre les inégalités globales.
Pour l’UM6P, cette contribution s’inscrit dans une dynamique claire : faire de la science un levier de transformation sociétale. L’université, dont l’initiative « AI Movement » a été reconnue Centre de Catégorie II par l’UNESCO, entend positionner le Maroc comme un acteur de référence en matière d’IA sur le continent africain.
À travers son engagement dans l’Alliance U7+, l’UM6P consolide sa place dans le débat mondial sur la régulation de l’intelligence artificielle, tout en affirmant le rôle stratégique des universités dans la conception des politiques internationales.