Ils arrivent avec une cible dans le dos et une idée fixe en tête. Tenants du titre, les Lions de l’Atlas locaux remettent leur couronne en jeu, bien décidés à ajouter une troisième étoile à leur palmarès continental. Le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), version 2024, démarre ce samedi à Nairobi. Et pour les hommes de Tarik Sektioui, chaque match sera un test, chaque minute une bataille.
Depuis leur sacre à domicile en 2018, puis au Cameroun en 2021, les Marocains n’ont jamais quitté les sommets. Cette année, le défi est d’une autre dimension. Le tournoi, co-organisé par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, réunit 20 équipes, dont un groupe A au parfum de zone rouge : Angola, RD Congo, Zambie, Kenya.
Sektioui a emmené avec lui un groupe rodé, forgé dans les joutes africaines. Le noyau dur vient du Raja, du Wydad, de l’AS FAR et de Berkane, autant de clubs qui connaissent les exigences du haut niveau continental. En arrivant les premiers sur le sol kényan, les Marocains ont envoyé un message clair : ils sont venus pour gagner.
Le calendrier est dense. L’Angola pour commencer, ce 3 août à Nairobi. Puis le pays hôte, le 10. La Zambie le 14, et enfin la RD Congo, le 17, pour ce qui s’annonce déjà comme une finale avant l’heure. Mais le Maroc n’a pas laissé grand-chose au hasard dans sa préparation. Deux victoires nettes, face au Burkina Faso (2-1) et au Tchad (6-0), ont servi de répétition générale.
Cette édition du CHAN, première à être organisée à trois pays, se jouera sur six stades répartis entre Nairobi, Dar es Salaam, Zanzibar et Kampala. Un tournoi étalé sur un mois, doté d’un prize money de 3,5 millions de dollars pour le vainqueur. Pour les Lions de l’Atlas, l’enjeu dépasse la récompense. Il s’agit de consolider une suprématie, d’écrire une page de plus dans l’histoire du football marocain.