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Le Maroc en force au Congrès mondial des réserves de biosphère

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À Hangzhou, la voix du Maroc a résonné avec force au 5e Congrès mondial des Réserves de biosphère. Organisé en Chine du 22 au 26 septembre, ce rendez-vous planétaire a vu le Royaume conforter sa place dans l’architecture mondiale de la gouvernance environnementale.

Depuis l’été 2024, le Maroc assure la présidence du Conseil international de coordination du programme MAB de l’UNESCO, un rôle porté par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganeraie (ANDZOA). Cette responsabilité reflète l’engagement constant du Royaume, sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, en faveur d’un développement durable ancré dans les territoires.

À la tête de l’ANDZOA, Latifa Yaakoubi a pris part au congrès comme figure centrale du dialogue international. Dans son discours d’ouverture, elle a dressé un constat clair sur les menaces combinées du changement climatique, de l’érosion de la biodiversité et de la pollution, tout en soulignant le rôle essentiel des réserves de biosphère comme terrains d’expérimentation pour un avenir durable.

Quelque 4 000 participants, venus de 150 pays, ont assisté à cette édition, marquée par la présentation officielle du Plan d’action de Hangzhou. Ce document stratégique, fruit d’un large processus de concertation, fixe les grandes orientations du Réseau mondial pour la mise en œuvre des engagements environnementaux internationaux, notamment le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal et l’Agenda 2030.

Dans son intervention, Latifa Yaakoubi a défendu l’idée que les réserves de biosphère ne sont pas de simples étiquettes, mais des espaces vivants, à la croisée des savoirs, de la préservation et de l’innovation. Elle a salué les dynamiques locales à l’œuvre au Maroc, où l’arganeraie et les oasis du Sud, toutes deux classées par l’UNESCO, servent de modèles de résilience et de gestion intégrée.

À travers l’ANDZOA, le Maroc exporte son expérience, notamment en matière de développement durable en milieu fragile. Le pays compte aujourd’hui quatre réserves de biosphère reconnues à l’international : l’arganeraie, les oasis du Sud, la cédraie de l’Atlas et la mer d’Alboran.

Ce congrès a également servi de tremplin pour renforcer les partenariats. La délégation marocaine, menée par Samir Addahre, Ambassadeur délégué permanent auprès de l’UNESCO, a engagé plusieurs échanges bilatéraux pour promouvoir la coopération Sud-Sud, axe fort de la diplomatie marocaine.

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