Le marché du travail a connu une embellie entre le troisième trimestre 2024 et celui de 2025, avec la création nette de 167 000 emplois, selon les dernières données du Haut-Commissariat au Plan. Cette progression est portée presque exclusivement par le milieu urbain, où 164 000 postes ont été générés, contre seulement 3 000 en zone rurale.
Dans le détail, l’emploi rémunéré progresse fortement, avec 220 000 postes supplémentaires. L’urbain en concentre les trois quarts, à hauteur de 168 000 emplois, tandis que le rural en gagne 52 000. À l’inverse, l’emploi non rémunéré recule de 54 000 unités, un repli plus marqué dans les campagnes, avec 50 000 suppressions contre 4 000 en ville.
Par secteur d’activité, les services arrivent en tête avec 94 000 postes créés, principalement dans les centres urbains. Le bâtiment et les travaux publics enregistrent une dynamique comparable, avec 90 000 emplois supplémentaires. L’industrie progresse plus modestement avec 29 000 créations nettes. L’agriculture, en revanche, recule de 47 000 postes, principalement dans les zones rurales.
Malgré cette hausse du volume d’emploi, le taux d’activité global enregistre une légère baisse, passant de 43,6 à 43,3 %. Ce repli concerne aussi bien les zones urbaines que rurales, et touche les deux sexes. Chez les hommes, il passe de 68,6 à 68,1 %, tandis qu’il s’établit à 19,1 % chez les femmes, contre 19,2 % un an plus tôt.
Le taux d’emploi national, lui, reste stable à 37,6 %. Il baisse légèrement en milieu rural et progresse de manière marginale en milieu urbain. Là encore, les écarts persistent selon le genre, avec une hausse de 0,2 point pour les hommes et une baisse équivalente pour les femmes.


                                    
