Casablanca franchit une nouvelle étape dans l’un de ses projets urbains les plus ambitieux. Réuni en session extraordinaire, le Conseil communal a donné son feu vert à une convention de partenariat visant à accélérer la réalisation de l’Avenue Royale, un chantier présenté comme stratégique pour la transformation de la ville.
Ce document, validé mardi, détaille les engagements des différents acteurs impliqués dans l’opération. Parmi eux, la Caisse de Dépôt et de Gestion, la Wilaya de la région Casablanca-Settat, l’Agence urbaine, la commune de Casablanca, la Région Casablanca-Settat, ainsi que le ministère de l’Intérieur.
Le texte encadre également le transfert à Casablanca Iskane & Equipements des missions jusqu’ici confiées à la SONADAC, qu’il s’agisse du relogement et de l’indemnisation des habitants concernés, de la libération et de la démolition des constructions existantes, ou encore de l’aménagement d’un parc urbain public dans le périmètre du projet. La SONADAC cèdera par ailleurs à la commune, sans contrepartie financière, plusieurs actifs immobiliers situés le long de l’Avenue Royale.
La convention précise aussi les modalités de financement, ainsi que les dispositifs de gouvernance, de suivi et de pilotage.
Prenant la parole lors de la session, Nabila Rmili, présidente du Conseil communal, a souligné l’importance de cette artère pour le rayonnement de Casablanca. Elle a rappelé que le projet devait s’achever dans les prochains mois, le qualifiant de plus vaste chantier urbain en cours sur le continent africain.
Elle a également évoqué d’autres initiatives récentes portées par la commune, notamment le développement des espaces verts à travers les arrondissements et l’ouverture de sanitaires publics en accès libre, dans une logique d’aménagement durable.