Le Maroc a conquis le monde, et la presse argentine s’incline. Au lendemain de la finale du Mondial U20 au Chili, les journaux de Buenos Aires ont unanimement salué la supériorité du Maroc, auteur d’un triomphe limpide face à l’Argentine (2-0). Dans ses colonnes, Clarin parle d’une “tornade africaine, pure et décisive”, symbole d’un football “structuré, rapide et méthodique” qui a bouleversé la hiérarchie mondiale.
Les grands titres du pays ont reconnu la leçon donnée par les Lionceaux de l’Atlas. Clarin évoque une première période “irrésistible”, dominée par “la vitesse, la puissance et la détermination” du Maroc, tout en louant la précision chirurgicale de Yassir Zabiri, double buteur, et la cohésion d’un collectif “capable de gérer le tempo du match sans faiblir”. Le journal conclut en rendant hommage à “une victoire construite sur l’intensité, l’organisation et la lucidité”.
La Nacion adopte un ton empreint de respect. Le quotidien note “une défaite douloureuse mais pleine d’enseignements” pour l’équipe de Diego Placente, tout en reconnaissant que l’Argentine “a semblé sous-estimer la puissance marocaine”. Le journal salue un adversaire “fort, juste et discipliné”, capable “d’exploiter chaque brèche défensive avec intelligence”.
Dans un registre plus analytique, Ambito met en avant “la maîtrise tactique et la solidité défensive” des jeunes Marocains. Le quotidien économique parle d’un “succès historique” pour le football africain et d’une “victoire bâtie en trente minutes, puis gérée avec calme et efficacité”.
Pagina 12 s’attarde sur les individualités marocaines, notamment Othmane Maamma, décrit comme “une flèche rouge sur la route de l’Argentine”. L’éditorialiste Juan José Panno résume l’impression générale : “Le Maroc a joué avec discipline, confiance et maîtrise sur coups de pied arrêtés. Bravo aux champions, bravo aux finalistes.”
Quant à Olé, référence du sport argentin, le ton est admiratif. “Ce trophée en vaut la peine”, titre le quotidien, estimant que le Maroc a “repoussé l’Argentine avec vitesse, dynamisme et sang-froid”. Le journal voit dans ce sacre “le triomphe d’une idée, d’un modèle et d’une formation exemplaire”.
De Clarin à La Nacion, de Pagina 12 à Olé, les journaux argentins s’accordent : le Maroc a incarné sur le terrain l’aboutissement d’un projet cohérent et ambitieux. Tous saluent la réussite d’un modèle bâti avec patience et méthode, porté par la Fédération royale marocaine de football et inspiré par la vision éclairée de S.M le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.