La Présidence du ministère public a réagi avec fermeté aux violences survenues en marge des récentes manifestations dans plusieurs villes du Royaume. Dans une déclaration officielle, elle annonce que les parquets sont mobilisés pour requérir des peines exemplaires à l’encontre des personnes impliquées dans des actes criminels, en particulier les faits de sabotage, d’incendie volontaire, de violence ou d’atteinte à l’ordre public.
Un responsable de l’institution, Zakaria Laaroussi, a précisé que 193 personnes sont actuellement poursuivies devant les juridictions compétentes. Ces poursuites font suite aux incidents enregistrés à la suite des rassemblements non autorisés du 30 septembre, qui ont dégénéré en actes de vandalisme et de destruction dans plusieurs localités.
Les procureurs du Royaume ont reçu instruction de présenter des réquisitions sévères afin de garantir l’application des peines prévues par la loi. Le ministère public rappelle que les textes en vigueur permettent des sanctions allant jusqu’à vingt ans de réclusion, voire la perpétuité en cas de circonstances aggravantes.
Cette posture traduit la volonté des autorités judiciaires de répondre avec rigueur à la gravité des faits constatés. Elle s’inscrit dans un cadre de tolérance zéro face aux actes violents et criminels, avec pour objectif de rassurer l’opinion publique et de réaffirmer l’autorité de l’État.
La Présidence du ministère public insiste par ailleurs sur l’importance de garantir la sécurité des citoyens et de défendre l’ordre public dans le strict respect du droit. Elle appelle à distinguer clairement les manifestations pacifiques, qui relèvent du droit fondamental d’expression, des comportements délictueux ou criminels qui doivent être sanctionnés.