Interpol a un nouveau président. L’assemblée générale de l’organisation, réunie à Marrakech pour sa 93e session, a porté ce jeudi 27 novembre un haut responsable français à la tête de son instance dirigeante.
Élu pour un mandat de quatre ans, le nouveau président succède à l’Émirati Ahmed Naser Al-Raisi. Le scrutin s’est tenu selon la règle du vote égalitaire, chaque pays membre disposant d’une voix. Au terme du vote, 84 suffrages se sont portés sur le candidat français, soit un peu plus de la moitié des voix exprimées. Il devance le représentant turc, qui en a recueilli 60. Deux autres candidats, issus de Namibie et d’Éthiopie, n’ont rassemblé que 12 et 8 voix.
La présidence d’Interpol s’exerce à temps partiel, sans rémunération. Son rôle consiste à piloter l’assemblée générale annuelle, à diriger les sessions du Comité exécutif, et à assurer la bonne exécution des décisions adoptées. Le président entretient également un lien de coordination avec le secrétaire général de l’organisation.
Avec cette élection, Interpol ouvre un nouveau cycle sous la conduite d’un profil européen, désigné à la majorité simple au cœur de la capitale touristique du Royaume.




