À partir de la rentrée prochaine, la ville chinoise de Hangzhou introduira l’intelligence artificielle dans tous ses établissements scolaires, du primaire au secondaire. Cette initiative, présentée comme une première à l’échelle nationale, s’inscrit dans une stratégie de formation à long terme dans un domaine jugé prioritaire par Pékin.
Chaque élève bénéficiera d’un minimum de dix heures de cours d’IA par an. Ces enseignements pourront être dispensés sous forme de modules concentrés ou intégrés à des matières existantes comme les sciences ou la technologie de l’information.
Dès le primaire, les enfants seront sensibilisés aux usages de l’intelligence artificielle et à ses implications éthiques, en particulier la question de la protection des données personnelles. Le programme s’articulera ensuite autour d’une progression pédagogique : analyse de modèles simples, projets transdisciplinaires, et travaux pratiques visant, au niveau lycée, à concevoir des systèmes d’IA.
Les autorités locales de l’éducation ont diffusé deux documents précisant les contenus et les compétences attendues chez les enseignants, appelés à s’approprier rapidement cette nouvelle discipline.
Hangzhou, ville de l’est du pays réputée pour son dynamisme technologique, espère ainsi faire émerger une nouvelle génération de talents dans un secteur où la Chine multiplie les investissements. D’autres grandes métropoles comme Beijing, Guangzhou ou Chengdu préparent également l’introduction de l’IA dans leurs systèmes scolaires.