Un nouveau programme d’inclusion financière et d’autonomisation économique vient d’être lancé dans la région de Marrakech-Safi. Portée par Damane Cash, GIZ WoMENA, la Fondation Zakoura et la Fondation Marocaine pour l’Éducation Financière (FMEF), cette initiative baptisée « Nouara » vise à accompagner 1 500 femmes en milieu rural dans la gestion de leurs finances et le développement d’activités génératrices de revenus.
Ce partenariat s’appuie sur la complémentarité des expertises de quatre structures engagées dans le développement social et économique. Il répond à un défi majeur dans les zones rurales, où les femmes, bien qu’au cœur de l’économie familiale, restent souvent en marge des circuits financiers et peinent à accéder aux outils leur permettant de planifier, épargner ou entreprendre.
Déployé en deux volets, le programme comprend une première phase de sensibilisation à la gestion budgétaire, à l’épargne, à l’assurance et à l’utilisation des services financiers. Elle s’adresse à l’ensemble des bénéficiaires. La seconde, à portée entrepreneuriale, ciblera 200 femmes afin de les accompagner dans la création ou le renforcement de leurs projets économiques. Cette étape intégrera des modules de formation en gestion, trésorerie, financement et paiements digitaux.
La Fondation Zakoura assurera la mise en œuvre du programme sur le terrain et son intégration dans les communautés rurales. Damane Cash mettra à disposition son savoir-faire en matière de services financiers de proximité. GIZ WoMENA apportera son appui technique, dans la continuité de son engagement pour l’autonomisation des femmes. De son côté, la FMEF contribuera à travers la conception de supports pédagogiques adaptés, fondés sur les standards de l’OCDE et contextualisés au cadre marocain.
À travers le programme Nouara, les partenaires entendent créer les conditions d’un développement plus inclusif, en plaçant les femmes rurales au cœur des dynamiques locales. L’objectif est double : favoriser une meilleure gestion des ressources au sein des ménages et ouvrir des perspectives d’indépendance économique à des populations encore trop peu intégrées aux circuits classiques du financement et de la formation.
