En deux éditions à peine, Comediablanca a su faire entendre sa voix. Né à Casablanca en 2024, ce festival d’humour s’est imposé comme une référence de la scène marocaine, réunissant plus de 11 000 spectateurs autour d’une programmation audacieuse et éclectique. Il amorce aujourd’hui un nouveau virage, avec l’annonce d’une tournée internationale qui débutera le 22 décembre 2025 à l’Olympia de Paris.
Ce lancement parisien, porté par le producteur Tendansia, marque une étape décisive dans le rayonnement d’un projet culturel né au Maroc et désormais tourné vers les scènes du monde. À l’affiche de cette première date, un plateau taillé pour frapper fort : Gad Elmaleh, figure emblématique du stand-up francophone, rejoint l’aventure pour un retour symbolique sur la scène parisienne. À ses côtés, Oualas, Jalil Tijani, Meryem Benoua, Mimo Lazrak, Ethan Lallouz, John Sulo et Sarah Lélé, parmi d’autres, dessinent un rire pluriel, enraciné, engagé, sans frontières.
Après Paris, Comediablanca poursuivra sa route vers d’autres capitales du stand-up, de Montréal à Bruxelles, d’Abidjan à Casablanca, où une nouvelle édition est déjà en préparation. Chaque escale entend proposer une programmation différente, mais fidèle à l’ADN du festival : une scène ouverte aux cultures, aux générations et aux styles, qui conjugue voix émergentes et talents confirmés.
Aux commandes de cette expansion, Tendansia, structure fondée par Saad Lahjouji et Myriam Bouayad, mise sur une expertise éprouvée dans la production d’événements culturels au Maroc. En positionnant Comediablanca sur des scènes aussi emblématiques que l’Olympia, l’agence affirme une ambition claire : faire du Maroc un acteur central de la création humoristique dans l’espace francophone et au-delà.
Derrière les projecteurs, Comediablanca reste fidèle à sa mission d’origine. Le festival accompagne les nouvelles générations à travers des résidences, des masterclasses et des programmes de mentorat. Une dynamique qui devrait s’intensifier au fil des prochaines éditions, avec un accent renouvelé sur la formation et la structuration du secteur.
Ce projet, né dans l’énergie de Casablanca, s’ouvre désormais au monde. Et s’il fait rire, c’est aussi pour raconter, relier et transmettre.
