À l’occasion de la 35ᵉ Coupe d’Afrique des Nations, que le Maroc accueillera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, les autorités marocaines introduisent un visa électronique temporaire destiné aux ressortissants de huit pays africains. Du 25 septembre 2025 au 25 janvier 2026, les citoyens du Sénégal, de l’Algérie, du Niger, du Burkina Faso, du Cap-Vert, du Gabon, du Togo et de la Tunisie devront se munir d’une Autorisation Électronique de Voyage au Maroc (AEVM) pour entrer sur le territoire.
Cette mesure inédite a été annoncée par les ambassades du Royaume dans les capitales concernées. Elle vise à encadrer les flux attendus pendant la CAN, tout en facilitant l’entrée sur le territoire national grâce à une procédure allégée et entièrement digitalisée. Les demandes se feront en ligne, selon la nature du séjour.
Pour les supporters souhaitant assister aux rencontres, l’AEVM pourra être obtenue via l’application « YALLA », développée par la Fédération Royale Marocaine de Football. Pour les autres visiteurs – tourisme, affaires ou visites familiales – la demande devra être effectuée sur la plateforme officielle www.acces-maroc.ma. Dans le cas du Niger, les autorités précisent que la demande doit être déposée au minimum 96 heures avant le départ.
Certaines catégories de voyageurs sont toutefois exemptées de visa : les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels ou spéciaux, les résidents déjà titulaires d’un titre de séjour marocain, les personnes en transit dans les aéroports du Royaume, les conjoints de Marocains (sur présentation de justificatif) ainsi que les ressortissants âgés de plus de 55 ans.
En mettant en place ce visa électronique ciblé, Rabat entend conjuguer contrôle et ouverture. La mesure, temporaire, s’inscrit dans une volonté d’hospitalité et de fraternité panafricaine, tout en assurant une gestion fluide et sécurisée des entrées durant la compétition.
Le Maroc confirme ainsi son ambition d’organiser une CAN exemplaire, non seulement sur le plan sportif, mais aussi en matière de logistique, d’accueil et de coopération régionale. Cette édition, pensée comme un projet continental, se veut un vecteur d’unité et de rapprochement entre les peuples africains.