La capitale a accueilli, mardi, un séminaire de haut niveau consacré à deux piliers du développement du Maroc de demain : la revalorisation du capital humain et la transition écologique.

Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) en partenariat avec l’Université internationale de Rabat (UIR), cette rencontre, placée sous le thème « Enseignement, recherche et entrepreneuriat : politiques publiques et Marocains du monde », a réuni chercheurs, experts et acteurs publics autour d’un même objectif : renforcer la contribution des Marocains du monde (MDM) à la transformation du Royaume.

Le président du CCME, Driss El Yazami, a ouvert les travaux en saluant la contribution historique et continue des Marocains résidant à l’étranger à l’édification du Maroc moderne. « Résilience, patience et amour du pays : tels sont les fondements de l’engagement des MDM », a-t-il déclaré, rappelant que depuis le début du XXe siècle, les intellectuels, chercheurs et artistes marocains de la diaspora ont largement participé à façonner l’élite nationale et à porter la culture marocaine sur la scène internationale.

M. El Yazami a également souligné la dynamique actuelle des politiques publiques visant à renforcer la gouvernance et la participation des MRE au développement du Royaume, dans le cadre des Hautes Orientations Royales, tout en saluant le rôle clé de la diaspora dans le transfert du savoir, de la créativité et de l’innovation.

De son côté, le président de l’UIR, Noureddine Mouaddib, a mis en lumière la success story de son université, symbole concret du retour productif des compétences marocaines.
Créée en 2010 grâce à la contribution d’investisseurs et d’experts marocains de la diaspora, l’UIR s’est imposée comme un pôle d’excellence en Afrique, avec plus de 680 brevets déposés et une reconnaissance internationale dans des domaines d’avenir tels que les énergies renouvelables, l’hydrogène, l’aéronautique et le digital.

« Nous encourageons les Marocains du monde à revenir, à innover et à transmettre, » a affirmé M. Mouaddib, en soulignant que l’université offre un cadre propice à la recherche, à l’innovation et à la création d’emplois qualifiés.

Deux études inédites ont été présentées lors du séminaire : la première sur les dynamiques du retour des compétences marocaines à l’étranger, la seconde sur la contribution des experts marocains à la lutte contre le stress hydrique, un enjeu majeur de la transition écologique nationale.

À travers cette initiative, le CCME et l’UIR réaffirment une conviction partagée : le Maroc de demain se construira avec tous les Marocains, où qu’ils soient dans le monde — un Maroc durable, innovant et ouvert.