Casablanca accueille, les 11 et 12 novembre, un atelier régional consacré à la connectivité routière et à son rôle dans le développement du commerce en Afrique atlantique. L’événement, organisé par le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC), se tient en partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Banque Islamique de Développement.
L’atelier porte sur la Convention TIR, un dispositif international qui encadre le transport routier de marchandises en facilitant les procédures douanières aux frontières. Treize pays d’Afrique atlantique, membres de l’Organisation de la Coopération Islamique, y participent. Parmi eux figurent le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigeria ou encore le Cameroun.
L’objectif est de renforcer la coopération entre administrations douanières, en explorant les avantages concrets du système TIR : simplification des formalités, réduction des délais, sécurité des échanges et meilleure gestion des flux transfrontaliers. Les discussions aborderont également la question du traitement des données et du transit dans les corridors régionaux.
Parmi les projets présentés figure celui du corridor Maroc–Mauritanie–Sénégal, évoqué comme futur modèle pilote pour la zone atlantique. L’initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de facilitation des échanges entre pays d’Afrique de l’Ouest, en lien avec les efforts du CIDC pour accompagner l’intégration économique régionale.



