La capitale a accueilli la deuxième étape de la Green March 2.0, initiative citoyenne lancée à l’occasion du cinquantenaire de la Marche Verte. Après Tanger, c’est Rabat qui a été le théâtre de cette mobilisation portée par les jeunes du réseau EPIK Leaders, autour d’un mot d’ordre clair : replacer la jeunesse au centre des politiques publiques.
La rencontre, organisée dans les locaux de la direction régionale du ministère de la Jeunesse, a réuni une diversité d’acteurs institutionnels, associatifs et experts venus débattre de la place des jeunes dans le développement du pays. Le fil rouge de cette étape, « Youth and Nation – Policies in Motion », a donné le ton : faire de la jeunesse un levier actif de transformation sociale.
Parmi les thématiques abordées, plusieurs enjeux structurants ont été mis en lumière : développement durable, écomobilité, formation transversale, leadership civique et action associative à l’échelle panafricaine. Les discussions ont également intégré les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies comme outils pour penser un Maroc plus inclusif et plus résilient.
Mouad Oumane, directeur régional du département de la Jeunesse pour la région Rabat-Salé-Kénitra, a plaidé pour une approche participative dans la conception des politiques publiques jeunesse. Trésor Botembe, vice-président chargé des partenariats chez EPIK Leaders, a mis en avant la vocation continentale du projet. Anass Erradi, consultant en intelligence stratégique, a insisté sur l’urgence de renforcer les compétences humaines face aux mutations économiques. Fouzia Azami, présidente du Rotary Club Rabat Ryad Ennahkil, a souligné pour sa part l’importance du volontariat dans la construction du vivre-ensemble.
La Green March 2.0 se poursuivra à Casablanca, Marrakech, Agadir, Laâyoune et Dakhla. Chaque étape viendra amplifier une dynamique de terrain portée par une jeunesse marocaine engagée et consciente de ses responsabilités.



