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La pollution de l’air prive les Indiens de trois ans et demi d’espérance de vie

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La pollution de l’air prive en moyenne les habitants de l’Inde de trois ans et demi d’espérance de vie, selon le dernier rapport de l’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago. Le document, publié jeudi, mesure l’ampleur de la crise sanitaire liée aux particules fines (PM2,5) dans le pays le plus peuplé du monde.

En 2023, la concentration moyenne de particules s’est établie à 41 microgrammes par mètre cube, soit plus de huit fois le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé et légèrement au-dessus de la norme nationale fixée à 40 µg/m³. Par rapport à 2022, la hausse atteint 1,2%. Selon les auteurs, un habitant gagnerait en moyenne 3,5 années de vie si les niveaux de pollution étaient ramenés au standard de l’OMS.

La capitale indienne concentre les écarts les plus marqués. Un résident de New Delhi pourrait vivre 8,2 années supplémentaires si l’air respectait les recommandations sanitaires, ce qui représente le gain potentiel le plus élevé de toutes les régions du globe.

Les plaines du Nord, région la plus polluée du pays, affichent elles aussi un bilan alarmant, avec une perte estimée à cinq années d’espérance de vie. Dans d’autres États fortement touchés, comme le Chhattisgarh, le Tripura ou le Jharkhand, les habitants pourraient vivre en moyenne 3,7 années de plus si la qualité de l’air atteignait les seuils fixés par l’OMS.

Le rapport rappelle que la pollution particulaire constitue l’une des principales menaces pour la santé en Asie du Sud. Ses effets dépassent de loin ceux d’autres facteurs majeurs, puisqu’ils sont plus d’une fois et demie supérieurs à ceux de la malnutrition infantile et maternelle, et plus de huit fois supérieurs aux risques liés à l’eau insalubre et au manque d’assainissement.

Dans la région, les concentrations de particules PM2,5 ont progressé de 2,9% en 2023 après une forte baisse enregistrée en 2022. Malgré ce rebond, elles restent en moyenne inférieures de 7% aux niveaux constatés en 2021. Le Népal et le Bhoutan enregistrent les améliorations les plus notables, avec des réductions proches de 5 microgrammes par mètre cube en deux ans.

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