L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a démenti, lundi, les informations évoquant une rupture de plus de 600 médicaments destinés aux traitements des maladies chroniques.
Dans un communiqué, l’instance régulatrice du secteur pharmaceutique assure qu’aucune donnée ne vient confirmer les chiffres avancés. Une telle situation, si elle se vérifiait, aurait des conséquences majeures sur le système de soins, ce qui n’est pas constaté actuellement.
L’AMMPS reconnaît toutefois l’existence de ruptures ponctuelles sur certaines spécialités, un phénomène observé partout dans le monde. Ces tensions, précise-t-elle, sont souvent liées à des difficultés d’approvisionnement en matières premières, à la volatilité des marchés ou à des perturbations dans les chaînes logistiques.
Pour en limiter l’impact, l’agence affirme déployer des mesures anticipées afin de garantir la continuité des traitements. Elle indique travailler en coordination avec le ministère de la Santé et les acteurs du secteur pour surveiller en permanence le marché, repérer rapidement toute tension et mettre en œuvre des solutions ciblées.
Cette stratégie s’inscrit dans un plan plus large visant à renforcer la souveraineté médicamenteuse. Parmi les priorités, l’AMMPS cite l’augmentation de la production locale pour réduire la dépendance aux importations, la promotion des médicaments génériques pour éviter les situations de monopole et la sécurisation de l’approvisionnement en produits vitaux par la diversification des sources et la constitution de stocks stratégiques.
L’agence assure rester pleinement mobilisée pour maintenir la disponibilité des médicaments essentiels et protéger la santé des citoyens.