Le gouvernement a donné son feu vert à un projet de loi encadrant la gestion des animaux errants et visant à limiter les risques qu’ils posent à la population. Réuni jeudi à Rabat, l’exécutif a validé le texte présenté par Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.
La multiplication des chiens et chats errants dans les espaces publics a imposé à l’État de réagir. Un phénomène devenu un véritable enjeu de santé publique et de sécurité, comme l’a rappelé Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, lors d’un point de presse. Selon lui, ces animaux abandonnés sont à l’origine de nombreuses nuisances, de la propagation de maladies graves à des agressions et accidents de la route.
Le projet de loi entend non seulement protéger la population mais aussi garantir le bien-être des animaux concernés. Il prévoit des mesures pour leur prise en charge dans des conditions adaptées, afin de limiter leur exposition aux maladies et aux risques divers.
Le texte ambitionne de mettre en place un cadre légal équilibré qui prenne en compte à la fois la sécurité des citoyens et le respect de la vie animale. Pour ce faire, il s’appuie sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé animale ainsi que sur des exemples adoptés dans d’autres pays confrontés à des problématiques similaires.