Il n’a pas changé de poste, mais il a changé le regard qu’on porte sur lui. Achraf Hakimi, 26 ans, latéral de formation, est devenu bien plus que ce que son étiquette laisse entendre. L’international marocain s’impose aujourd’hui comme l’un des profils les plus complets du football actuel, à tel point que Onze Mondial le place parmi les candidats les plus crédibles pour le Ballon d’Or 2025.
À Paris, il a pris une autre dimension. Non seulement il couvre son couloir avec une intensité rare, mais il influence désormais le jeu jusque dans les phases de création. Sous Luis Enrique, son rôle a glissé vers l’axe, parfois plus haut. Il s’y est imposé avec la même efficacité, la même lucidité dans les choix, la même rigueur sans excès de zèle.
Onze Mondial ne s’y trompe pas. Le magazine consacre à Hakimi un portrait sans détour, saluant une polyvalence qui ne se limite pas à une adaptation ponctuelle, mais qui structure aujourd’hui le jeu d’un PSG encore trop dépendant de ses individualités. Hakimi, lui, fait lien.
Son abattage physique reste une signature. Mais ce qui marque davantage, c’est son influence silencieuse. Il n’élève jamais la voix pour se faire entendre. Il élève le niveau. Quand Paris décroche, comme à Monaco, c’est lui qui tente de secouer le groupe, en allant chercher le ballon plus haut, en ramenant de l’énergie, des gestes clairs et une intensité contagieuse.
Cette capacité à incarner sans s’imposer, à guider sans dominer, c’est aussi ce que souligne Onze Mondial. Hakimi assume ses responsabilités sans forcer son rôle. Leader naturel, toujours à l’écoute, il reste fidèle à une forme d’humilité peu commune à ce niveau. Un contre-pied permanent aux clichés du joueur star.
Le magazine en est convaincu. S’il maintient ce niveau, Hakimi n’est plus un outsider. Il fait partie des prétendants sérieux au Ballon d’Or. Et ce ne serait pas un miracle. Ce serait logique.