La deuxième édition du Festival de l’Aïta Marsaouia se déploie du 18 juillet au 2 août entre El Jadida, Mediouna et Casablanca, sous le thème « fidélité à la mémoire, ouverture sur l’avenir ». Organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la région Casablanca-Settat, l’événement affine son ambition : faire rayonner ce patrimoine musical à l’échelle nationale.
Le coup d’envoi sera donné à El Jadida, au Théâtre Afifi, par une master class dédiée aux spécificités expressives et stylistiques de l’Aïta. Animée par chercheurs et spécialistes, elle entend transmettre cette tradition orale et musicale aux jeunes générations. La même soirée verra la révélation de nouveaux talents lors de « L’étoile de l’Aïta », invitation à l’excellence pour des artistes émergents, appelés à partager la scène avec Bouchaib Doukali et Bouchaib Jdidi.
Le 25 juillet, le festival investira Mediouna avec deux soirées : une première dirigée par Simo Kiza, Khalid El Bouazzaoui et Hamid Sarghini, célébrant l’énergie populaire de l’Aïta ; une seconde illustrée par Siham El Mesfioua et Kamal Harimou, fusionnant le violon et le loutar dans une relecture instrumentale captivante.
Casablanca prendra le relais à l’espace Toro avec les groupes Makhlif et Mazagan et la star Hajib, avant de clore l’édition par un concert immanquable : Walid Rahmani partageant la scène avec Abdelaziz Stati, figure emblématique de la chanson populaire, promettant une soirée de grande émotion et d’ampleur populaire.
En marge de la programmation musicale, une conférence se tiendra aussi le 25 juillet au siège de la région Casablanca-Settat. Intitulée « Vers l’inscription de l’art de l’Aïta au patrimoine culturel immatériel mondial », elle sera l’occasion de débattre des mécanismes et stratégies nécessaires à la reconnaissance de ce patrimoine ancestral.