À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe du monde de football 2026, les autorités américaines mobilisent des moyens considérables pour sécuriser leur espace aérien. L’Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) a débloqué 250 millions de dollars au profit de onze États qui accueilleront des matchs, ainsi que de la région de Washington D.C., où sont prévues d’importantes célébrations à l’été prochain.

Ce financement vise à renforcer les dispositifs de lutte contre les menaces posées par les drones. Selon un communiqué du département de la Sécurité intérieure, les fonds permettront aux services locaux et nationaux de se doter de technologies capables de détecter, identifier, suivre ou neutraliser tout engin suspect.

Cette enveloppe s’inscrit dans un programme plus large baptisé C-UAS, doté de 500 millions de dollars sur deux ans. Il est destiné à soutenir les capacités des États américains et de leurs collectivités à faire face à l’usage croissant de drones par des groupes criminels, des organisations terroristes ou des puissances étrangères.

Le programme s’appuie sur un décret présidentiel portant sur la protection de la souveraineté aérienne des États-Unis. Les autorités fédérales estiment que le risque lié aux drones s’est accru ces dernières années, en particulier lors d’événements majeurs susceptibles d’attirer des foules importantes.

La première tranche de 250 millions de dollars, annoncée ce mois-ci, concerne spécifiquement les sites de la Coupe du monde 2026 ainsi que la capitale fédérale, qui accueillera également les festivités du 250e anniversaire de l’indépendance américaine. Le solde du programme sera réparti l’année prochaine à l’ensemble des États et territoires américains, avec une priorité donnée à l’amélioration des capacités de surveillance et d’intervention.